Le dernier jour

Nous sommes jeudi 17 décembre. Je viens de rentrer de mon dernier exam, et on va aller manger au restaurant "français" Crepp (L.O.L.) pour fêter ça.

Ces derniers jours sont passés vite, comme prévu? Un week-end en Lituanie, chez Marie, un week-end entre français, ça change, un week-end de fête et de formidable inactivité, c'était super. La ville? Je sais pas trop, j'y retournerait probablement.

Un petit bonjour à Marie

Et un au revoir aux amies lettones, hier pour la Farewell party

Ces derniers temps le temps a changé, y'a comme un arrière-gout de Sibérie maintenant. La rivière Emajogi s'est recouverte de glace, le sol de neige poudreuse comme du sel. Il fait -15 en moyenne.

Lundi, en revenant de Vinius.Ce matin à 10, dans le soleil pâle.

Demain, je pars à Riga au petit matin (très petit vu l'heure à laquelle se lève le soleil... oui il y a du soleil maintenant!), puis une nuit dans une auberge de jeunesse, et puis, et puis... J'ARRIVE!

Insolite Estonie Part.5

On ne sait jamais, des fois que le bâtiment rencontre un iceberg...

Opération TIBET (Tentative d'infiltration de la Bourgeoisie Eduquée de Tartu)

Mardi, c'était un jour important à Tartu. Les 90 ans de l'Estonien comme langage officiel de l'Université, rendez-vous compte. Du coup, entre autres festivités, conférences, cérémonies, étaient organisés une parade aux flambeaux, et un bal le soir.

J'ai aperçu la première par hasard, en ce jour pluvieux. Je marchais dans la rue Vanemuise quand mon oreille fut attirée par une mélopée aux accents familiers: une Fanfare venait dans ma direction. Je rassure tout de suite tout Fanfaraon passant par ici, on est grave meilleurs. Et puis je vis des lumières au loin, plein de lumières, un millier au moins. Le cortège était divisé en sections, chacune devant correspondre à un fraternité, je pense, ce qui explique qu'hommes et femmes soit séparés. Devant chaque section marchait un porteur de drapeau, souvent estonien, parfois accompagné d'un porteur de sabre. Tout le monde portait costume, et tout le monde chantait. Ce cortège à la fois militaire et festif ma laissé des impression incertaines.

Puis le soir c'était le bal. Une sorte de grand oral après tous les cours de danse pris. Première fois que je mettais un costard de ma vie, c'était marrant. On a eu le droit à un super gâteau, du vin pétillant, et du brandy, histoire de montrer que passé l'entrée, tu es de la Haute. Effectivement, tous les RTR de Tartu s'étaient donnés rendez-vous à ce joyeux pince-fesse. Nous on était un peu paumés au milieu des discours en estonien, et on était là surtout pour danser, mais sur ce plan-là, mission accomplie!

Pour l'occasion, retour au schéma traditionnel, texte puis photos.

La chenille de lumière.


Leurs p'tits drapeaux, leurs p'tits fanions.

Entouré de deux amis lituaniens avant d'aller au bal, mode sérieux.

Le bal. Là c'était un groupe de rock qui jouait, mais on a aussi eu le droit à l'orchestre de la police.

A la soirée on a croisé, Tchyeko, étudiante japonaise, dans le style... japonais. J'aime beaucoup, c'était la seule à ne pas porter une robe de bal.


Le gâteau avec quelque chose en Estonien de marqué dessus que j'ai la flemme de vous traduire. Il y en avait deux comme ça.

Voilà, coming soon:
- un article sur le voyage à Vilnius du week-end prochain
- un ou deux insolite Estonie
- et puis, ce sera le retour!

Décembre

Voilà, on ne s'en rend pas compte, et pouf, tout d'un coup on y est. En une nuit, décembre est là. Déjà. C'est sur concrétement, ça change rien, la neige n'est pas tombée pendant la nuit, l'air n'est pas plus bleu, et les décorations de Noël sont là depuis plusieurs jours déjà sur Raekoja plats.

Pourtant, décembre, psychologiquement, ça fait quelque chose. C'est la dernière étape, quoi... Tout le monde à la tête qui se met à changer progressivement de direction, on sent ce lien qui commence à se retisser avec son pays d'origine, parce qu'on y fait des projets, parce qu'on y pense plus que d'habitude. Et ça ça fait quelque chose, un sentiment complètement indescriptible... bref, ça arrive.

Décembre, c'est un bon mois. Les gens ont plus le cœur à la fête, les villes s'illuminent (et ça fait du bien ici maintenant que les jours ne font que 5h), et Noël possède encore quelque chose de plus qu'une fête de la consommation. Oui, et puis accessoirement c'est mon anniversaire, ça doit jouer.

Il faudra que je vous raconte cette journée un peu particulière du 1er décembre, mais en attendant la livraison photographique, je vous laisse avec une petit chanson que je ne pouvais pas ne pas mettre. C'est de Pauline Croze.